Le joli logo de notre projet ! |
RACINET[H]IQUE.
Nous avons créé un nom, un logo, une bannière.
Nous avons écrit des pages et des pages de projet (43 pages à ce jour pour être précise!), incluant photos, business plan, curriculum vitae, étude de marché, plan financier sur trois ans et tutti quanti.
On ne va pas vous imposer ce document peut-être une peu indigeste mais on voulait vous présenter de façon concrète en quoi consiste ce projet à la fois agricole, touristique et social.
En trois articles, nous allons vous expliquer kèskecé RACINET[H]IQUE!
Ce projet développe des objectifs pluriels mêlant écologie, éco et agritourisme, réinsertion sociale, valorisation et dynamisation des territoires ruraux.
RACINET[H]IQUE, c’est un projet en trois temps.
On vous présente le premier dans cet article!
On vous présente le premier dans cet article!
I.
Création d’une
micro-ferme – Préservation de la biodiversité
Le premier temps de notre
projet est la création d’une micro-ferme basée sur la conservation des espèces
(animales et végétales).
Bien que la survie des
écosystèmes (et donc notre propre survie!) dépende entièrement de nos modes de
productions et de consommation, cette dernière est rarement ou très peu
prise en compte par nos modèles économiques.
Nous sommes
aujourd’hui face à un nouveau défi sociétal concernant le changement climatique
et la disparition de la biodiversité.
En
effet, selon le rapport d’évaluation 2007 du Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat 11 des 12 années de la période
1995-2006[1]
comptent parmi les plus chaudes depuis 1850. Les émissions de gaz à effet de
serre (GES) dues à l’activité humaine sont à l’origine de ce
réchauffement : elles ont doublé à l’échelle mondiale depuis le début des
années 1970 et devraient à nouveau doubler d’ici 2050 si aucune mesure n’est
prise.A ce rythme, le réchauffement devrait s’accentuer et le système climatique s’en retrouver lourdement modifié.
La
crise de la biodiversité, qu’il s’agisse de la disparition d’espèces animales
ou végétales, est moins connue que celle du climat, et pourtant en corrélation
directe avec cette dernière.
La perte progressive de la biodiversité sauvage et domestique a
largement été évoquée par le Grenelle Environnement de 2007[2]
et reste d’actualité aujourd’hui.
En effet, à cause de
l’industrialisation massive de nos modes de productions (végétales et animales),
les espèces au rendement considéré comme « faible » disparaissent peu
à peu.
Face à ces constats, nous
souhaitons créer ce que l’on appelle un jardin
conservatoire, cultivé selon les règles de l’agroécologie et de la
permaculture.
L’agriculture
intensive nous a fait oublier ces variétés anciennes et rustiques qui risquent
de disparaître complètement dans les prochaines années.
Nous souhaitons donc
prendre nos plants et graines chez des grainetiers et petits producteurs bio
travaillant pour la conservation de ces variétés devenues aujourd’hui rares,
afin de participer à la préservation de la biodiversité et faire découvrir ces
variétés anciennes, curieuses, et... goûteuses.
De même, nous
souhaitons accueillir sur la ferme une dizaine d’animaux dont les races font
l’objet d’un programme de conservation, comme les chèvres du Massif Central[3],
les chèvres du Rove[4],
les moutons Rouge du Roussillon[5]
ou le dindon Rouge des Ardennes[6].
Ces races, réputées
insuffisamment productives pour l’élevage intensif, n'auraient pas manqué de
disparaitre si quelques passionnés n’avaient pas œuvré pour leur préservation.
Nous avons à cœur de
participer à la sauvegarde de ces races rustiques.
Dans notre basse-cour,
nous accueillerons, en plus de quelques poules pondeuses Sussex, des poules de
réforme, destinées initialement à l’abattoir car, là encore, moins productives
que les jeunes poulettes.
Highland et sa fille O'Connor, toutes deux chèvres du Massif Central |
Comme dans la légende du
Colibri, nous voulons faire notre part.
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