lundi 7 janvier 2019

RACINET[H]IQUE, un projet en 3 temps : Création d'une micro-ferme (1/3)


Le joli logo de notre projet !

RACINET[H]IQUE. 
Nous avons créé un nom, un logo, une bannière. 
Nous avons écrit des pages et des pages de projet (43 pages à ce jour pour être précise!), incluant photos, business plan, curriculum vitae, étude de marché, plan financier sur trois ans et tutti quanti.

On ne va pas vous imposer ce document peut-être une peu indigeste mais on voulait vous présenter de façon concrète en quoi consiste ce projet à la fois agricole, touristique et social. 

En trois articles, nous allons vous expliquer kèskecé RACINET[H]IQUE!

Ce projet développe des objectifs pluriels mêlant écologie, éco et agritourisme, réinsertion sociale, valorisation et dynamisation des territoires ruraux.


RACINET[H]IQUE, c’est un projet en trois temps. 
On vous présente le premier dans cet article!



I.              Création d’une micro-ferme – Préservation de la biodiversité

Le premier temps de notre projet est la création d’une micro-ferme basée sur la conservation des espèces (animales et végétales).


Bien que la survie des écosystèmes (et donc notre propre survie!) dépende entièrement de nos modes de productions et de consommation, cette dernière est rarement ou très peu prise en compte par nos modèles économiques.

Nous sommes aujourd’hui face à un nouveau défi sociétal concernant le changement climatique et la disparition de la biodiversité.
En effet, selon le rapport d’évaluation 2007 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat 11 des 12 années de la période 1995-2006[1] comptent parmi les plus chaudes depuis 1850. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues à l’activité humaine sont à l’origine de ce réchauffement : elles ont doublé à l’échelle mondiale depuis le début des années 1970 et devraient à nouveau doubler d’ici 2050 si aucune mesure n’est prise.
A ce rythme, le réchauffement devrait s’accentuer et le système climatique s’en retrouver lourdement modifié.


La crise de la biodiversité, qu’il s’agisse de la disparition d’espèces animales ou végétales, est moins connue que celle du climat, et pourtant en corrélation directe avec cette dernière.

La perte progressive de la biodiversité sauvage et domestique a largement été évoquée par le Grenelle Environnement de 2007[2] et reste d’actualité aujourd’hui.

En effet, à cause de l’industrialisation massive de nos modes de productions (végétales et animales), les espèces au rendement considéré comme « faible » disparaissent peu à peu.

Face à ces constats, nous souhaitons créer ce que l’on appelle un jardin conservatoire, cultivé selon les règles de l’agroécologie et de la permaculture.



A quand remonte votre dernière rencontre avec une "tomate du voyageur" ? Une "tomate jaune Saint-Vincent" ? Ou encore une "laitue queue de truite" ?

L’agriculture intensive nous a fait oublier ces variétés anciennes et rustiques qui risquent de disparaître complètement dans les prochaines années.

Nous souhaitons donc prendre nos plants et graines chez des grainetiers et petits producteurs bio travaillant pour la conservation de ces variétés devenues aujourd’hui rares, afin de participer à la préservation de la biodiversité et faire découvrir ces variétés anciennes, curieuses, et... goûteuses.





De même, nous souhaitons accueillir sur la ferme une dizaine d’animaux dont les races font l’objet d’un programme de conservation, comme les chèvres du Massif Central[3], les chèvres du Rove[4], les moutons Rouge du Roussillon[5] ou le dindon Rouge des Ardennes[6].

Ces races, réputées insuffisamment productives pour l’élevage intensif, n'auraient pas manqué de disparaitre si quelques passionnés n’avaient pas œuvré pour leur préservation.

Nous avons à cœur de participer à la sauvegarde de ces races rustiques.

Dans notre basse-cour, nous accueillerons, en plus de quelques poules pondeuses Sussex, des poules de réforme, destinées initialement à l’abattoir car, là encore, moins productives que les jeunes poulettes.


Highland et sa fille O'Connor, toutes deux chèvres du Massif Central



 

Comme dans la légende du Colibri, nous voulons faire notre part

 

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