On sait que vous l'attendiez tous, alors ....
Le voici, le voilà, le deuxième volet de notre projet RACINET[H]IQUE!
Aujourd'hui, on va vous parler (encore et toujours!) d'accueil à la ferme, d'agritourisme et de réinsertion sociale.
Le voici, le voilà, le deuxième volet de notre projet RACINET[H]IQUE!
Aujourd'hui, on va vous parler (encore et toujours!) d'accueil à la ferme, d'agritourisme et de réinsertion sociale.
II.
Accueil mixte à la
ferme
Accueillir :
verbe transitif, du latin « accolligere » qui signifie
« rassembler »[1].
Le deuxième temps de notre
projet est celui
de l’accueil.
Un accueil qui se veut
également double.
1 1. Eco et agritourisme
L’écotourisme[2]
se définie comme une forme de tourisme durable centré sur la découverte et le
respect de la nature.
L’agritourisme, quant
à lui, met en avant les savoir-faire agricoles, et par extension les paysages
d’un territoire.
Créateur de liens
entre l’urbain et le rural, ces nouveaux modes de tourisme se développent de
plus en plus grâce aux amateurs de nature et d’authenticité. Se « mettre
au vert » est devenu un rituel, nombreux citadins ayant besoin de se
ressourcer et de déconnecter du quotidien « métro-boulot-dodo ».
Les campagnes
françaises regorgent de trésors insoupçonnés qui constituent un patrimoine inestimable
à préserver.
L’éco et l’agritourisme sont des moyens d’œuvrer à la découverte et à la conservation de ces paysages grandioses.
L’éco et l’agritourisme sont des moyens d’œuvrer à la découverte et à la conservation de ces paysages grandioses.
Le tourisme écologique
et rural permet un retour aux racines, des échanges riches au contact des
acteurs et agriculteurs locaux, ainsi que la mise en valeur et la préservation
d’un patrimoine.
Nous souhaitons au
sein de notre micro-ferme accueillir des touristes dans trois hébergements
différents : un mobil-home revisité en habitat vintage, un gîte en pierre
typique de la région cévenole et une cabane en bois.
Il est important pour
nous que ces habitats soient le plus possible respectueux de la nature et avec
un impact minimal sur l’environnement. Nous envisageons donc des logements avec
toilettes sèches et proposition de produits d’hygiène écologiques.
Partager notre passion
pour ces paysages grandioses façonnés par l’agro-pastoralisme, faire visiter la
ferme avec ses animaux, permettre de découvrir et de goûter les variétés
anciennes du potager, c’est ce que nous voulons proposer aux personnes qui
viendront séjourner chez RACINET[H]IQUE.
2 2. Réinsertion sociale
Le second volet de cet
accueil est intrinsèquement lié à nos anciens métiers dans la protection de
l’enfance.
En effet, nous voulons
également créer deux hébergements pour accueillir des adolescents et jeunes
majeurs en « séjour de rupture ». Même si le terme utilisé dans le
secteur du social ne nous semble pas des plus adéquats, c’est comme cela que se
nomment les accueils de jeunes gens sur des courtes périodes (entre trois et quatre semaines).
Ces adolescents, pris
en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance et la Protection Judiciaire de la
Jeunesse, sont en situation de fragilité ; or, afin de les aider, l'institution
les perd souvent par un ensemble d’injonctions (insertion professionnelle,
démarches administratives, …) qui peuvent les amener à « surchauffer ».
Nous voulons leur proposer un accueil sur-mesure, en fonction de leurs besoins, afin de les aider à se recentrer et à se retrouver.
Nous voulons leur proposer un accueil sur-mesure, en fonction de leurs besoins, afin de les aider à se recentrer et à se retrouver.
Au travers le travail
de la terre et les contraintes liées à la présence d’animaux (nécessité vitale
d’en prendre soin), nous voulons les aider à retrouver un sens à leur
existence.
Se basant sur le
concept d’empowerment, nous
souhaitons accompagner ces jeunes gens « à prendre conscience de [leur]
problématique, de [leur] condition de personne, et donc de sujet » pour leur
permettre d’acquérir « les instruments qui [leur] permettront de faire des
choix »[3]
Le projet tient compte
des problématiques multiples de ces jeunes gens, notamment troubles de
l’attachement, syndrome abandonnique, que nous connaissons bien. C’est pour
cela que nous souhaitons leur proposer non une chambre dans notre maison, mais
un hébergement autonome, une petite chambre indépendante avec kitchenette et
salle d'eau. Ils se sentiront ainsi valorisés et responsabilisés dès leur
arrivée par la confiance que nous leur accordons. Durant leur séjour, nous
parlerons avec eux de ce qu’ils se sentent capables de faire (heures de lever
et de coucher, aide à la ferme) et nous évaluerons régulièrement leurs progrès
et difficultés, sans aucun jugement, en essayant juste de leur permettre de
reprendre confiance en eux et en leurs compétences.
A terme, les jeunes
gens pourront présenter la ferme et la faire visiter aux touristes ; ceci
dans une optique de re-narcissisation et valorisation de leur savoir-faire.
Pourquoi ce choix de
séjours courts ? Nos expériences auprès de ces publics nous ont forgé la
conviction d’une nécessité de la création de lieux « hors les murs » et
hors institution, pour des temps courts, afin que ces jeunes fassent
l’expérience d’un accueil inconditionnel, symboliquement encadré par la durée.
Afin de travailler sur les problématiques du lien à autrui et de la confiance en l’adulte, nous souhaitons permettre à ces jeunes gens de rester en contact avec nous et de revenir plusieurs fois s’ils le souhaitent. Et ainsi leur permettre d’éprouver que l’on peut se quitter sans s’abandonner.
Afin de travailler sur les problématiques du lien à autrui et de la confiance en l’adulte, nous souhaitons permettre à ces jeunes gens de rester en contact avec nous et de revenir plusieurs fois s’ils le souhaitent. Et ainsi leur permettre d’éprouver que l’on peut se quitter sans s’abandonner.
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